GrandMiam Posté(e) le 30 juin 2007 Signaler Partager Posté(e) le 30 juin 2007 Parce que Ben le vaut bien (ou pas). Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Grounch Posté(e) le 30 juin 2007 Signaler Partager Posté(e) le 30 juin 2007 Ben? Eh ben... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
GrandMiam Posté(e) le 30 juin 2007 Auteur Signaler Partager Posté(e) le 30 juin 2007 Ben? Eh ben... Trinita. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Trinita Posté(e) le 30 juin 2007 Signaler Partager Posté(e) le 30 juin 2007 Parce que Ben le vaut bien (ou pas). je dirais "ou pas" mais c'est un avis purement subjectif. C'était un matin frais, un matin d'Eté breton. La rosée, tombée peu de temps avant, nourissait le goudron noir du parking, tandis qu'il remettait les lacets de sa chaussure en place. Il se releva en prenant son casque dans les mains et huma l'air iodé. Un café dans le ventre et une cigarette dans les poumons, il se sentait encore fébrile et rempli de rêves passés, mais il sourit soudain lorsqu'il vu son outil de travail, son cheval finement taillé. - Il va m'aider à me réveiller. Un sourire à son équipier, il se dirigea vers le mécano et lui donna son casque. Il commença le rituel quotidien, celui de vérifier sa monture avant de caresser les nuages. Le métal rugueux lui donnait des frissons lorsqu'il frottait la paume de sa main sur cette matière, l'odeur du carburant lui donnait la satisfaction qu'il pourrait bientôt vivre sa passion, et le contact de cet objet de guerre avec sa main lui rappelait le paradoxe de cette même passion. Il monta l'echelle pour rejoindre son bureau, le mécano monta également, le ceintura fixement à son fauteuil. Il lui remit son casque dans les mains et redescendit de l'échelle pour se positionner devant le nez de cette magnifique machine. Alors qu'il appuya sur le bouton "power", un bruit lointain s'ondula dans l'air, puis très vite le craquement sonore de l'engin envahit la tranquillité de l'aube. - N°2 de Leader, décollage en PS au top. On prend le cap 274 pour rejoindre le CDG au large de Penmarc'h. ------------------------------------------------------------- Il met du vieux pain sur son balcon Pour attirer les moineaux les pigeons Il vit sa vie par procuration Devant son poste de télévision Lever sans réveil, avec le soleil Sans bruit, sans angoisse, la journée se passe Repasser, poussière, y a toujours à faire Repas solitaire, en point de repère La maison si nette, qu'elle en est suspecte Comme tous ces endroits où l'on ne vit pas Les êtres ont cédés, perdu la bagarre Les choses ont gagné, c'est leur territoire Le temps qui nous casse, ne la change pas Les vivants se fanent, mais les ombres pas Tout va, tout fonctionne, sans but sans pourquoi D'hiver en automne, ni fièvre ni froid Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Masta Posté(e) le 30 juin 2007 Signaler Partager Posté(e) le 30 juin 2007 sont beaux les goodies, les petits flyers ressemblent à des tapis de souris. c'est un beau petit cadeau pour toute la promotion que macreators fait aux GTA Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
GrandMiam Posté(e) le 30 juin 2007 Auteur Signaler Partager Posté(e) le 30 juin 2007 je dirais "ou pas" mais c'est un avis purement subjectif. C'était un matin frais, un matin d'Eté breton. La rosée, tombée peu de temps avant, nourissait le goudron noir du parking, tandis qu'il remettait les lacets de sa chaussure en place. Il se releva en prenant son casque dans les mains et huma l'air iodé. Un café dans le ventre et une cigarette dans les poumons, il se sentait encore fébrile et rempli de rêves passés, mais il sourit soudain lorsqu'il vu son outil de travail, son cheval finement taillé. - Il va m'aider à me réveiller. Un sourire à son équipier, il se dirigea vers le mécano et lui donna son casque. Il commença le rituel quotidien, celui de vérifier sa monture avant de caresser les nuages. Le métal rugueux lui donnait des frissons lorsqu'il frottait la paume de sa main sur cette matière, l'odeur du carburant lui donnait la satisfaction qu'il pourrait bientôt vivre sa passion, et le contact de cet objet de guerre avec sa main lui rappelait le paradoxe de cette même passion. Il monta l'echelle pour rejoindre son bureau, le mécano monta également, le ceintura fixement à son fauteuil. Il lui remit son casque dans les mains et redescendit de l'échelle pour se positionner devant le nez de cette magnifique machine. Alors qu'il appuya sur le bouton "power", un bruit lointain s'ondula dans l'air, puis très vite le craquement sonore de l'engin envahit la tranquillité de l'aube. - N°2 de Leader, décollage en PS au top. On prend le cap 274 pour rejoindre le CDG au large de Penmarc'h. ------------------------------------------------------------- Il met du vieux pain sur son balcon Pour attirer les moineaux les pigeons Il vit sa vie par procuration Devant son poste de télévision Lever sans réveil, avec le soleil Sans bruit, sans angoisse, la journée se passe Repasser, poussière, y a toujours à faire Repas solitaire, en point de repère La maison si nette, qu'elle en est suspecte Comme tous ces endroits où l'on ne vit pas Les êtres ont cédés, perdu la bagarre Les choses ont gagné, c'est leur territoire Le temps qui nous casse, ne la change pas Les vivants se fanent, mais les ombres pas Tout va, tout fonctionne, sans but sans pourquoi D'hiver en automne, ni fièvre ni froid Très jolis les deux textes. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Marshall Law Posté(e) le 30 juin 2007 Signaler Partager Posté(e) le 30 juin 2007 http://www.dailymotion.com/video/x4f7o_des...-communiste_fun :lolol: Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Jarodswan Posté(e) le 30 juin 2007 Signaler Partager Posté(e) le 30 juin 2007 je dirais "ou pas" mais c'est un avis purement subjectif. C'était un matin frais, un matin d'Eté breton. La rosée, tombée peu de temps avant, nourissait le goudron noir du parking, tandis qu'il remettait les lacets de sa chaussure en place. Il se releva en prenant son casque dans les mains et huma l'air iodé. Un café dans le ventre et une cigarette dans les poumons, il se sentait encore fébrile et rempli de rêves passés, mais il sourit soudain lorsqu'il vu son outil de travail, son cheval finement taillé. - Il va m'aider à me réveiller. Un sourire à son équipier, il se dirigea vers le mécano et lui donna son casque. Il commença le rituel quotidien, celui de vérifier sa monture avant de caresser les nuages. Le métal rugueux lui donnait des frissons lorsqu'il frottait la paume de sa main sur cette matière, l'odeur du carburant lui donnait la satisfaction qu'il pourrait bientôt vivre sa passion, et le contact de cet objet de guerre avec sa main lui rappelait le paradoxe de cette même passion. Il monta l'echelle pour rejoindre son bureau, le mécano monta également, le ceintura fixement à son fauteuil. Il lui remit son casque dans les mains et redescendit de l'échelle pour se positionner devant le nez de cette magnifique machine. Alors qu'il appuya sur le bouton "power", un bruit lointain s'ondula dans l'air, puis très vite le craquement sonore de l'engin envahit la tranquillité de l'aube. - N°2 de Leader, décollage en PS au top. On prend le cap 274 pour rejoindre le CDG au large de Penmarc'h. ------------------------------------------------------------- Il met du vieux pain sur son balcon Pour attirer les moineaux les pigeons Il vit sa vie par procuration Devant son poste de télévision Lever sans réveil, avec le soleil Sans bruit, sans angoisse, la journée se passe Repasser, poussière, y a toujours à faire Repas solitaire, en point de repère La maison si nette, qu'elle en est suspecte Comme tous ces endroits où l'on ne vit pas Les êtres ont cédés, perdu la bagarre Les choses ont gagné, c'est leur territoire Le temps qui nous casse, ne la change pas Les vivants se fanent, mais les ombres pas Tout va, tout fonctionne, sans but sans pourquoi D'hiver en automne, ni fièvre ni froid Goldman pour le second texte pour le premier je verrais bine un bouquin mais je le connais pas ... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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